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Histoire de famille

Famille CADOU

 

 

 

 

Synopsis :

 

La famille CADOU est vendéenne, depuis avant 1680. Les Cadou habitent la côte Vendéenne, en face de l'île d'Yeu, au sud de Noirmoutier, à Saint-Gilles-sur-Vie (maintenant Saint-Gilles-Croix-de-Vie, après fusion avec le village d'en face), une ville située à l'embouchure de la Vie, sur sa rive gauche.

Une famille de marins, vraisemblablement. En effet dans les années 1730 Jacques Cadou est capitaine de navire.

 

Avec Gilles la famille va s'installer à Nantes. Gilles est capitaine  de navire nantais, un capitaine corsaire (Gilles et son épouse laissent orphelins de jeunes enfants. On ne sait pas qui les prend en charge mais on retrouvera son fils aîné... A la Guadeloupe... Gilles Cadou, un "Pirate des Caraïbes" ?).

 

Après Gilles la famille Cadou s'installe à la Guadeloupe, vers 1790 (les enfants de Gilles sont orphelins très jeunes et on ne connaît pas les circonstances de leur départ pour la Guadeloupe). Laurent y est lieutenant de dragons. 

Pierre Cadou est « propriétaire », résidant à Petit-Bourg.

 

Vers les annnées 1850 notre famille revient en France métropolitaine, où elle a des attaches (les parrain et marraine d'Alcime y sont). Le fils de Pierre, Alcime, s'installe à Paris d'abord, puis à Fourmies, dans le Nord. La fille de Pierre s'installe à Paris puis Bordeaux.

 

Alcime Cadou aura une fille Yvonne qui épousera Georges de Laubier.

 

 

 

Histoire de la famille CADOU

 

 

 

La famille CADOU est vendéenne, depuis 1680 au moins.

 Une Vendée qui n’est pas celle des bocages et des chemins creux, mais une Vendée tournée vers l’océan, qui attirera naturellement nos ancêtres :  nombre sont marins, ou, à défaut, des hommes tentés par le large, jusqu’aux îles lointaines. 

La famille de Jacques CADOU vit à Saint-Gilles-sur Vie, à l’embouchure de la rivière Vie, en face de l'île d'Yeu, au sud de Noirmoutier. De ses parents, Jean Cadou (vers 1656-avant 1730) et Françoise Chantreau (vers 1664-1730) , on ne sait pas grand-chose, sinon que, de leurs cinq enfants, deux seulement survivront : Jacques, notre aïeul,  et Marie, sa sœur.

Jacques Cadou est capitaine de navire.

 Il a épousé, en 1681, Marguerite Chauviteau puis, après le décès de celle-ci, Marie-Thérèse BOUCAUD, en 1733. Ils auront 6 enfants, dont Gilles (1737-1787), notre aïeul, poursuit la carrière, à son tour capitaine de navire.

La famille semble assez aisée pour quitter Saint-Gilles et s’installer à Nantes, où Gilles épouse Geneviève LE FEUVRE (1745-1785), qui lui donnera 5 enfants, dont plusieurs meurent en bas âge.

Les parents, eux-mêmes, sont décédés assez jeunes : Geneviève décède en donnant naissance à leur cinquième enfant, en 1785. Gilles la suit deux ans plus tard, il a 49 ans. Ils laissent trois jeunes enfants : Geneviève âgée de 16 ans, Laurent, 13 ans, et le petit Julien qui a 2 ans.

La vie de Gilles mérite qu’on s’y attarde : Il est connu à Nantes comme Capitaine Corsaire, entre 1764 et 1775.  Un capitaine devient « Capitaine corsaire » par l’octroi d’une « lettre de course », qui l’autorise à poursuivre les navires ennemis, en temps de guerre, les arraisonner, s’emparer de leurs cargaisons, qui seront ensuite vendues aux enchères, devant une sorte de Tribunal.  Le Corsaire arme lui-même son bâtiment, et les bénéfices qu’il tirera de ses prises sont calculées selon des règles strictes. Son statut est équivalent à celui des militaires, il doit obéir aux lois de la guerre, tout en n’étant pas rattaché à l’armée. L’activité des Corsaires n’est normalement admise qu’en temps de guerre, ayant pour but essentiel d’affaiblir l’ennemi en lui dérobant ses provisions (on ne touche pas aux hommes, ni à leurs biens personnels)

La guerre de Sept ans avec l’Angleterre venant de se terminer (Traité de Paris 1763), on ne voit pas bien au profit de quelle puissance Gilles a pu sillonner les mers… On ne le dit pas « Pirate », ce qui serait tout autre chose, le Pirate n’obéit à aucune règle, excepté son intérêt et celui de son équipage. C’est plus romanesque, sans doute, l’image de Pirate a nourri bien des romans…

Lorsqu’il meurt, Gilles laisse des enfants encore bien incapables de se suffire à eux-mêmes. La famille par alliance adopte-t-elle les enfants jusqu’à leur majorité ? À moins que Laurent ne s’embarque comme mousse, à 13 ans ? C’est vraisemblable.  Ce qui rendrait encore plus vraisemblable le fait qu’on le retrouve à la Guadeloupe, qu’il a pu découvrir en voyageant sur un de ces navires marchands qui transportent ces denrées précieuses que sont le café, le sucre et le coton, qu’on cultive depuis un siècle déjà, les populations indigènes ayant été décimées ou réduites en esclavage, par la France, comme par l’Angleterre, qui occupera l’île entre 1759 et 1763. (fin de la guerre sept ans).

Avant de fonder un foyer en épousant Louise SERPIN (1780-1804), le 30 avril 1801, à Anse- Bertrand, Laurent a peut-être participé à des expéditions militaires, comme commis d’administration sous les ordres du Général Desfourneaux.  Quoi qu’il en soit, il a gagné des galons - lieutenant de dragons à Petit-Bourg - et s’établit en Guadeloupe, connu comme propriétaire de l’habitation « Versailles » …  appellation qui fait tout de même rêver, si l’on se place dans l’époque...Le roi est mort, « Versailles » appartient au peuple ??? On peut imaginer beaucoup de motifs bien divers...

Le couple aura deux enfants, Pierre et Claire, leur mère décédant bien jeune...Leur père, Gilles, décède en 1835, à l’âge de 81 ans.

Pierre CADOU naît en 1802 et restera à la Guadeloupe, où il épousera Berthilde CAUBY (1803-1865) tandis que sa sœur Clara retournera à Nantes, où elle se mariera.

Pierre et Berthilde vivent à Petit-Bourg où naissent leurs deux enfants, Alcime, né en 1837, et Laure (1840).

À partir de maintenant, nous sommes amenés à échafauder toutes sortes de suppositions sur les rencontres possibles entre la famille d’Alcime Cadou et celle de Mathilde de Saint-Jours, l’un habitant Petit-bourg, l’autre Pointe à Pitre. Il est plus vraisemblable de se placer plus tard dans le temps, les deux personnes qui nous intéressent se trouvant en France métropolitaine, Alcime pour son mariage avec Émilie Le Glouët, Timoléon et Mathilde avec leurs deux enfants, Georges et Maxime.

Ce qui est sûr, c’est que les Caraïbes sont loin maintenant, et on ne sache pas qu’ils y soient jamais retournés.

Quelques années plus tard, une photo difficile à déchiffrer car elle regroupe beaucoup de monde, nous montre ce qu’il advient des rencontres que nous avons eu tant de peine à imaginer :

Au premier plan, Georges assis, tient sur ses genoux ses derniers nés Alcime et Christian, les deux aînés sont debout devant leur mère Yvonne : Maxime et Jean. Au dernier rang, de profil Émilie Cadou, dont le mari est décédé en 1898,  Mathilde de Laubier et Timoléon   presque cachés par leur descendance...

Voir la suite "branche de LAUBIER"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 26/03/2022

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