ARCHIVES
GENEALOGIQUES ET HISTORIQUES
DE LA
NOBLESSE DE FRANCE,
OU
RECUEIL DE PREUVES,
MEMOIRES ET NOTICES GENEALOGIQUES
PUBLIEES PAR M. LAINE
TOME SEPTIEME
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PANDIN,
Seigneurs de BEAUREGARD, DES PAILLANDIÈRES, DES JARRIGES, DU TREUIL, de ROMEFORT , DES MARTRES, barons DE TONNAY-BOUTONNE, comtes de NARCILLAC, seigneurs DE BIARGE, DE SAINT-HYPOLITE, DU CHAIL, DU PEUX , DE CHATEAUNEUF , DE LUSSAUDIÈRE , etc. en Poitou, Angoumois, Saintonge, au pays d'Aunis et en Languedoc.
Armes : d'azur, à trois pals d'argent ; au chef cousu de gueules , chargé de 2 fasces d'or ; à la banile du même, brochante sur le tout (Armorial de la généralité de Poitiers, dressé en exécution de l'édit de 1696, fol. 115, 116, 413 ; Armorial de la generali de Limoges, id ., fol. 204 , à la Bibliothèque du roi.)
Couronne de comte .
Supports : deux licornes .
La famille PANDIN est originaire du Poitou, et passe pour très ancienne dans cette province. Un arrêt contradictoirement rendu par la cour des aides de Paris , le 23 février 1764 ( 1 ), pour l'exécution d'un précédent arrêt du 13 août 1751, porte qu'à cette dernière époque, cette famille a fait preuve de sa noblesse d'extraction sur une filiation bien suivie et circonstanciée de plus de 480 ans. Le malheur des temps a rendu cette mention précieuse, car, à l'exception des arrêts du conseil, visés dans celui de la cour des aides, toutes les preuves supplémentaires produites à l'appui ont été perdues ou brûlées dans la révolution .
Au milieu du 16e siècle, les auteurs de cette famille embrassèrent la réforme religieuse . Cette position nouvelle a écarté pendant longtemps (2 ) leurs descendants des emplois et des honneurs auxquels ils auraient eu droit par leurs services et leur naissance. Une branche, fuyant les persécutions qui suivirent la révocation de l'édit de Nantes (1685), se réfugia en Prusse, où elle a rempli, sous le grand Frédéric, les premières dignités de la couronne.
(1) Cet arrêt, collationné par la cour des aides et signé Verne, sollé le 29 février 1764 , signé Gaudin , a été imprimé d'après le pernis signé Terray , procureur- général de la cour des aides , du 11 avril de lamême année. Cette pièce et un arrêt du conseil d'état de 1667 , dont il sera parlé plus loin , sont les deux titres les plus importants que la famille possède aujourd'hui.
(2) Jusqu'à la fin du dernier siècle pour la branche aînée ; depuis lors à elle professé la religion catholique
PANDIN DE BEAUREGARD
I. Gilbert PANDIN, écuyer, est porté avec son père (non nommé), sur le rôle de l'arrière-ban de la noblesse de Poitou, convoquée par ordre du roi Charles VIII, par M. de Beaumont, sénéchal de Poitou, le 26 novembre 1491 (orig. en papier signé Jacques de Beaumont). Gilbert Pandin eut pour fils Jean Ier qui suit.
II. Jean Pandin, Ier du nom, écuyer, sieur de Beauregard, est nommé comme défunt dans un contrat de vente du 28 mars 1525. Il avait épousé Jeanne DE LA LANDE (d'or, à l'arbre terrassé de synople ; au chef d'azur, chargé d'un croissant d'argent), avec laquelle il est rappelé dans le contrat de mariage de Jean II°, leur fils unique, qui suit
III. Jean PANDIN, II° du nom, écuyer, seigneur de Beauregard, épousa, en sa maison noble dudit Beauregard, par contrat du 4 mai 1536, signé Barreau, notaire, Marie SAPINAUD (d'argent à trois merlettes de sable). Il fit foi et hommage et fournit aveu et dénombrement au marquis de Nesle et à la dame de Martreuil, les 7 mars et 7 juin 1547, et le 11 novembre 1569. De son mariage sont issus :
1° Jean , IIIe du nom , qui suit ;
2° Marie Pandin . Elle était veuve de noble Jacques Charlet, lors d'un partage qu'elle fit avec son frère le 16 juin 1587 .
IV. Jean PANDIN, IIIe du nom, écuyer, qualifié sieur des Paillandières du vivant de son père, et depuis seigneur de Beauregard, est nommé dans divers actes des 30 mai et 20 septembre 1577, 7 juin 1583,
25 février 1585, 12 juin et 17 août 1592. Il avait épousé Marie Du Jau ( fascé ondé d'or et d'azur), avec laquelle il vendit une maison par acte du 8 février 1608. Il mourut avant le 4 mars 1609. Sa veuve rendit un aveu, le 18 juin 1614, au chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers, à cause de la terre et seigneurie de Courcosme. Leurs enfants furent :
1° Jean, IVe du nom, dont on va parler ;
2° Josias Pandin, écuyer, mort avant l'année 1636 ;
3º Gaspard Pandin, écuyer, sieur des Marlots. Il fit un partage avec son frère aîné le 2 septembre 1612. On juge par l'ordre des temps qu'il peut avoir eu pour fils :
Josias Pandin , écuyer, seigneur des Jarriges, marié par contrat passé devant Pigeon, notaire à Poitiers, en 1625, avec Esther Picquet ( 1 ) .
( 1 ) Josias Pandin a été l'auteur d'une branche qui, lors de la révocation de l'édit de Nantes (1685) , s'expatria et se retira en Prusse, où elle existe encore aujourd'hui. Cette branche avait alors pour chef Joseph Pandin des Jarriges, marié avec Françoise Boileau ( famille également réfugiée) , soeur de Henri Boileau de Castelnau, capitaine des grenadiers à cheval de Brandebourg, et de Louise Boileau, épouse d'Abel de Ligounier, frère du lord de Ligounier, général des armées britanniques. De ce mariage était issu M. Pandin des Jarriges, chancelier du grand Frédéric (Dictionnaire de la noblesse, par la Chenaye des bois, in -4 °, t . II, p : 583). Pierre Pandin, écuyer, sieur des Jarriges, frère de Joseph , resta en France et fit registrer ses armes à l’armorial général de Poitiers (fol. 413) en 1698. Il les portait, sans doute en signe de brisure, comme il suit : Coupé , au 1 de gueules, à 2 fasces d'or ; au 2 d'azur, à 3 pals d'argent; à la bande d'or, brochante sur le tout .
V. Jean PANDIN, IV° du nom, écuyer, sieur des Paillandières, puis de Beauregard après la mort de
son père, épousa, par contrat du 12 mars 1594, Marie BARBADE. Tous deux, de concert avec Élisabeth
Barbade, soeur de Marie, et son époux Jean Barberin, sieur du Bost, passèrent une transaction, le 23 juillet
1603, avec les religieux carmes de Mortemart. Jean Pandin fit une acquisition d'héritages, par contrat
passé devant Permel, notaire, le 27 janvier 1609, et vivait encore en 1632. Sa succession et celle de sa
femme furent partagées, par acte signé Gallais, le 10 novembre 1636, entre leurs enfants, savoir :
1° Jean, Ve du nom, qui suit ;
2º Josué , 1er du nom , auteur de la BRANCHE DE LUSSAUDIÈRE, rapportée à son rang ;
3º Gaspard Pandin, écuyer, sieur des Loges, vivant le 1er avril 1664 ;
4° Josias Pandin, écuyer. Sa succession et celle de son oncle Josias firent aussi l'objet du partage de 1636 .
VI . Jean PANDIN, V° du nom, écuyer, seigneur de Beauregard, fut déchargé, comme noble de race, de la cotisation du ban et arrière-ban, par ordonnance des commissaires députés sur ce fait, rendue à Paris le 10 mars 1643, sur la production de ses titres (Cabinet du Saint- Esprit). Il avait épousé à Poitiers, par contrat du 29 avril 1628, passé devant Gaultier et Johanne, notaires royaux , Hélène Le Cocq, fille de messire Pascal le Cocq (d'argent au coq hardi de gueules, sur une terrasse de sinople), et de Francoise de Saint-Vertunien . Ils firent un testament mutuel le 24 juillet 1663. Hélène le Cocq resta veuve avant le 15 décembre 1670. Elle obtint deux ordonnances de MM . Bidé de la Grandville et Jubert de Bouville, intendants de la généralité de Limoges, des 26 juin 1675 et 22 juillet 1677. Elle avait eu de Jean Pandin cinq fils :
1 ° Pascal , dont l'article suit ;
2 ° Jean , VIème du nom, auteur de la BRANCHE DE ROMEPORT et DE NARCILLAC, rapportée ci-après ;
3 º Gaspard Pandin, écuyer, seigneur des Vaux ;
4 ° Théodore Pandin, écuyer, seigneur des Tessonnières, capitaine au régiment de la Fère, Il fut tué à la bataille de Seneff en 1674 , ainsi que le rappelle un partage de 1675 ;
5 ° François Pandin, écuyer, seigneur du Parc et des Martres, lieutenant dans le régiment de la Reine . Il eut entre autres enfants :
A. Jean Pandin, écuyer, sieur des Martres ;
B. Marie Pandin, qui était veuve de David de Bechet, écuyer, sieur des Forgettes, lorsqu'elle assista au contrat de mariage de Gaspard Pandin, écuyer, sieur du Chail, son cousin issu de germain, avec Anne Brunet, le 15 août 4674 .
VII . Pascal PANDIN, écuyer, seigneur des Paillandières, du vivant de son père, puis de Beauregard, fut maintenu avec son père dans leur noblesse de race, par arrêt du conseil d'état du 27 juillet 1667, en produisant ses titres depuis Jean Pandin, écuyer , quatrième aïeul dudit Pascal , lequel était décédé avant
l'année 1525. Pascal avait épousé, par contrat du 25 juillet 1663, passé devant Marchant et Gallais, notaires à Ruffec, Louise Masson , fille de Jean Masson (d'argent à cinq losanges de gueules, 3 et 2), sieur de Besse, et de défunte Catherine le Cocq. Pascal Pandin vivait encore le 10 juin 1675 , date d'un partage qu'il fit avec ses frères. Il laissa trois fils :
1° Jean Pandin, seigneur de Beauregard , mort sans postérité ;
2 ° Alfé Pandin, qui succéda à son frère Jean dans la seigneurie de Beauregard, et mourut aussi sans enfants, le dernier de sa branche ;
3º Gaspard Pandin , mort sans postérité avant son frère Alfé .
BRANCHE DE ROMEFORT ET NARCILLAC .
VII. Jean Pandin, VIe du nom, écuyer, seigneur de Boisgrand, du Treuil, de Romefort, etc. , second fils de Jean Ve , seigneur de Beauregard , et d'Hélène le Cocq, épousa, par contrat passé à Saint-Jean d'Angely, le 15 décembre 1670, devant Senède, notaire royal, Quezia du SAUVAGE, fille de feu Samson du Sauvage, écuyer, seigneur de Romefort, et de feu Elisabeth Gourlatier, et soeur et héritière de Léonard du Sauvage, seigneur dudit lieu, mariage qui fut célébré d'après les cérémonies de la religion réformée. M. Colbert du Terron, intendant des provinces d’Aunis et d'Angoumois , certifia, le 28 juin 1674, que Jean Pandin, seigneur de Boisgrand, s'était rendu à Rochefort avec armes et chevaux, pour s'opposer aux entreprises que les ennemis auraient pu former, soit d'une descente, soit du siége de quelque place dans l'étendue des côtes desdites provinces. Jean Pandin et sa femme firent leur testament mutuel sous seings privés au lieu du Treuil, paroisse de la Faye, le 25 septembre 1694. Ils ne vivaient plus en 1704, et avaient laissé deux fils :
1° Gaspard Pandin, écuyer, seigneur de Romefort. Il servit au ban de la province d'Angoumois en 1702, avec son frère Charles, et fit avec lui un partage, puis un échange les 5 janvier 1704 et 12 janvier 1705. Il mourut sans avoir été marié ;
2º Charles, qui a continué la descendance .
VIII. Charles PANDIN, chevalier, seigneur de Romefort, du Treuil, de Beauregard, de Biarge, des
Martres, etc., servit au ban de la province d'Angoumois, dans l'escadron commandé par M. de Rulle, suivant un certificat du marquis de Villette-Marsay, lieutenant-général des armées du roi, daté de Rochefort le 24 août 1702. Il épousa, par contrat du 8 avril 1704, passé en la ville de Cognac devant Roux et J. de Mondion , notaires royaux en Angoumois, Marie LERIGET, fille de feu François Lériget (d'azur à la bande d'or, chargée de 3 aiglettes de gueules), seigneur des Bouchères, et de Marie L'Homme, sa veuve. Le 27 novembre de la même année 1704 , Charles et Gaspard Pandin, son frère aîné, reçurent la donation que leur
fit dame Marie du Sauvage, leur tante, veuve de Charles de Pressac, chevalier, seigneur de Puy-Arnaud , de
tous les biens qu'elle possédait, sous la réserve d'une rente viagère de 500 livres. Charles Pandin fut capitaine dans le régiment de Mailly et mourut avant le14 avril 1738. Ses enfants furent :
1 º Jean -Gaspard, dont l'article suit ;
2 ° Pierre-Gaspard, auteur de la BRANCHE DE BIARGE, rapportée ci-après ;
3° Pierre Pandin, chevalier, seigneur de la Preuille, des Martres, puis du Treuil, capitaine de grenadiers au régiment de Mailly, depuis Talaru, infanterie, marié avec dame Françoise de Saint-Martin . Ils vivaient le 14 avril 1769 ;
4 ° Charles Pandin, chevalier, seigneur de Boisgrand, capitaine au même régiment et chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Lui et son frère Pierre-Gaspard reçurent de leur frère aîné la terre de Romefort ;
5 ° François-Henri Pandin, écuyer, seigneur du Treuil, capitaine au régiment de Languedoc, infanterie, mort avant l'année 1751 ;
6 ° Marie-Jeanne Pandin, demoiselle du Treuil ; sa succession fut partagée entre ses frères et soeur en 1760 ;
7 ° Marie-Anne Pandin, mariée avec haut et puissant seigneur Charles de Blois de Roussillon, capitaine au régiment de Mailly .
IX . Jean-Gaspard PANDIN , chevalier , seigneur de
Romefort, de Beauregard, du Treuil , de Bernac et de
Mouchedure , baptisé en la paroisse de la Faye le 17
octobre 1712 , épousa , par contrat passé devant Cou
roy, notaire royal à Jarnac , en Angoumois , le 14 avril
1738 , Marie - Élisabeth - Henriette GREEN DE SAINT- Greex de Saint-Mar
MARSAULT, fille ainée et principale héritière de feu haut parti, a 1 dequer.
et puissant seigneur Louis - Auguste Green de Saint - d'or nu 2 de guru
Marsault, chevalier , seigneur du Roullet, de Tignon , nós d'or.
etc. , et de dame Henriette Formel . Jean -Gaspard Pan
les, à 3 M couron
8 PANDIN DE NARCILLAC .
din fut reconnu noble de race par arrêt de la cour des
aides de Paris du 13 août 1751. Il survécut à sa
femme et mourut après le 22 mai 1766 , laissant :
to Louis-Pharamond , qui a continué la postérité ;
gº Charles- Pierre Pandin , chevalier, seigneur de Romefort,
lieutenant-colonel du régiment d'Agenais , chevalier de l'or
dre de Saint-Louis, marié avec Mademoiselle Fleuriau de
Bellevue , et décédé sans enfants le 11 novembre 1823 ;
zº Demoiselle Pandin de Romefort, mariée à M. de la Porte .
Elle est morte en 1778 , laissant un fils et une fille qui ont:
eu des enfants .
COTTIN :
griés de 3 hures de
sanglier d'or .
X. Louis-Pharamond PANDIN, chevalier, baron de
Narcillac et de Tonnay -Boutonne * ( première ba
ronnie de Saintonge), seigneur des Deffends, de Mouchedure , de Beauregard, de Bernac et autres lieux , né
le 17 juin 1739 et baptisé le lendemain dans l'église
paroissiale de Saint-Léger de Cognac, servit dans la
première compagnie des mousquetaires de la garde du
roi , avec laquelle il fit les campagnes de 1761 et 1762,
et fut ensuite aide-de -camp du maréchal prince de
Soubise . Il épousa , par contrat du 21 mai 1766 , passé
devant Dupont et Armet , notaires au châtelet de Pa
ris , Élisabeth -Adélaïde Cortin , fille de messire Henri
Sangria, chempat Daniel Cottin , écuyer , seigneur de Fontaine-Notre
Dame , de Fieulaine , etc. , et de dame Marie-Anne
Poupart . Le 31 juillet 1774 , il y eut un partage entre
M. et Mme de Narcillac et leur belle -mère . Cet acte ,
passé à Saint-Quentin, fut reçu par Armet , notaire au
châtelet de Paris .
XI . Charles-Pharamond PANDIN, baron de Narcil
lac , fils unique de Louis -Pharamond et d'Elisabeth
Adélaïde Cottin , baptisé le 13 mars 1768 , dans l'église
paroissiale de Saint-Germain du Sendre , en Saintonge,
fut successivement sous- lieutenant au régiment d'Agé
nais en 1785 , et capitaine au régiment du Roi , cara
lerie , en 1788. Emigré en 1791 , il fit à l'armée de
( * ) Il acquit cette baronnie , en 1772 , du duc d'Uzès , et en rerr
dait hommage directement au roi.
PARDIN DE NARCILLAC . g
DE LA BRIFFE ::
de sable , 3, 2 et 1 ..
Condé les campagnes de 1792 , 1793 , 1791, 1795 et
1796. Il fut nommé chef d'escadron dans la garde na
tionale à cheval de Paris au mois de janvier 1815 ,
commandant de la garde nationale de l'arrondisse
ment de Mantes ( Seine- et-Oise ) le 20 mars 1816, et
fut breveté chef d'escadron dans l'armée , par ordon
nance du 4 février 1815 , pour tenir rang du 6 avril
1797. Il avait été décoré de la Légion -d'Honneur le 28
août 1814 , et de la croix de l'ordre de Saint-Louis le
14 février 1815. Le baron de Narcillac mourut à Pau
le 22 juin 1828. Il avait épousé , par contrat passé de
vant Gallabert et son collégue , notaires à Paris, le 3
floréal an V ( 22 avril 1797 ) , Antoinette -Mélanie De
LA BRIFFE , décédée à Paris le 4 juin 1823 , fille d'Aro d'argent, au lion de
naud -Barthélemi, marquis de la Briffe , baron d'Ar -Germainan bar
cis -sur -Aube, ancien colonel en second des dragonsect merlerine
de la Reine , chevalier de l'ordre de Saint -Louis , et de
dame Catherine de Laverdy . De ce mariage issu :
XII . Louis-Pharamond-Léonce Pandin , comte de
Narcillac, né le 17 février 1798. Il entra au service en
1814 , et fut nommé le 1 er juillet de cetle année l'un
des douze surnuméraires privilégiés dans la compagnie
des chevau -légers de la garde du roi , avec brevet de
lieutenant de cavalerie. Il passa lieutenant dans les
dragons de la Manche ( 7e régiment ) le 16 décembre
1815 , puis le 13 novembre 1819 lieutenant dans les
hussardsde la garde royale , où il fut nommé capitaine
le 31 août 1825. Il fut admis en réforme pour cause
de santé , le 29 octobre 1828. Ila épousé , le 4 mai 1825 ,
Claudine -Renée - Christine TERRAY, fille de Claude
Hypolite Terray , ancien préfet, et de Claire -Marie d'azur, la fasce
Morel de Vinde, fille de M. le vicomte Morel de Vindé, 5 buchensober:
pair de France . Le titre de comte héréditaire a été accompagner de 3
accordé à Louis-Pharamond-Léonce Pandin de Nar
cillac , par ordonnance du roi du 4 avril 1830. De issaitde gueules .
son mariage sont issus :
7 ° Ernest Pandin de Narcillac, né le 23 avril 1828 ;
2 ° Carles Pandin de Narcillae , né le 17 avril 1832 ;
3 ° Agathe Pandin de Narcillac , née le 31 décembre 1829 .
TERRAT :
cioix Treflices d'ur :
au chef du ineme,
d'ur: liou
10 PAN DIN DE BIARGE .
BRANCHE DE BIARGE .
Seigneurs de Saint- Flypolite en Languedoc.
IX . Pierre-Gaspard Pandin ,seigneur de Biarge ,
second fils de Charles Pandin , chevalier, seigneur du
Treuil , de Romefort , etc. , et de Marie Leriget de la
Faye , fut successivement capitaine -aide-major etma
jor du régiment de Flandre , lieutenant-colonel d'in
fanterie et chevalier de l'ordre de Saint - Louis .
Il épousa à Saint-Hypolite de Caton , en Languedoc,
par articles du 18 juillet 1760, reçus le 29 novembre
d'azur, a la fleur desuivant par Chervau , notaire royal, Jeanne de Mon
bnée en chef de 3TOLIEU, fille de messire Jacques de Montolieu , seigneur
coro per il de Saint-Hypolite, de Saint- Jean de Leyzergues, de
Teillant , etc. , et de feu dame Françoise -Henriette
d'Albenas . Pierre -Gaspard fut reconnu noble de race,
par arrêt de la cour des aides de Montpellier du 23
décembre 1761. Ses enfants furent :
DA MONTOLIEU :
étoiles du meme.
par
1 ° Jacques-Philippe , dont l'article suit ;
2º Charles-Hubert Pandin , né le 27 août 1765 , lieutenant de
vaissean , mort sans postérité au mois de janvier 1788 ;
3° Alexis-François - Gabriel Pandin de Biarge , né le 14 mars
1771 , baptisé le 19 du même mois dans l'église paroissiale
de Saint-Castor de Nismes . Il obtint avee son frère Ceran
Philippe un certificat de leurs preuves de noblesse pour leur
admission comme offiicers au service militaire, délivré
M. Cherin père , généalogiste du roi, le 22 mars 1783 .
Rentré en France après l'émigration, il fut tué en Espagne
à la tête de sa compagnie, le 14 novembre 1809 , et n'eut
point de postérité ;
4º Ceran - Philippe Pandin de Biarge , né le 28 septembre
1774 , baptisé le 9 octobre suivant dans l'église paroissiale
de Saint -llypolite , au diocèse d'Uzès , mort aussi sans pos
térité à l'île Bourbon ;
5 ° Anne-Marie-Thérèse Pandin de Biarge , veuve de M.
Pérouse ;
6 ° Charlotte -Madelaine Pandin de Biarge, non mariée ;
70 Alis -Marie Pandin de Biarge , veuve de M. de Seynes.
PANDIN DE BIARGE . 11
X. Jacques -Philippe PANDIN DE SAINT-HYPOLITE,
chevalier, seigneur de Saint-Hypolite ,né le31 octobre
1762 , entra dans la marine en 1776 , et fit la guerre
d'Amérique . En 1789 il a assisté avec son frère à
l'assemblée de la noblesse des gentilshommes de la sé
néchaussée de Nismes , convoquée pour l'élection des
députés aux états généraux du royaume . Jacques -Phi
lippe Pandin de Saint-Hypolite quitta le service lors
du renversement de la royauté, au moment de rea
cevoir la croix de l'ordre de Saint- Louis. Elle lui fut
accordée à la restauration , et il parvint successivement
aux grades de capitaine de vaisseau et de contre -ami
ral honoraire. Il est décédé à Montpellier le 31 oc
tobre 1829 , ayant eu de son mariage, contracté le 3
septembre 1793 avec Jeanne -Frédérique -Antoinette
VIGNOLLE DE LA FARELLE :
10 Un fils, mort en bas âge ;
2º Jeanne-Frédérique- Athénaïs Pandin de Saint-Hypolite, ma
riée , le 29 octobre 1829, avec Marie -Jean -Hypolite-Nestor
de Benoist, marquis de la Prunarède ;
3 ° Cornélie-Jenny -Gabrielle Pandin de Saint -Hypolite, ma
riée , le 24 août 1831, à Eugène de Bosc .
VIGNOLLE DE LA :
FARBLIE :
BRANCHE DE LUSSAUDIÈRE
La preuve de cette branche a été dressée par M. Chérin fils, au mois de mai 1788 (Cabinet du Saint-Esprit)
VI. Josué PANDIN, Ier du nom, écuyer, seigneur de la Potardière et de Lussaudière, second fils de Jean Pandin , écuyer, seigneur de Beauregard, et de Marie Barbade, partagea, par acte passé à Beauregard le 10 novembre 1636, devant Hillaire et de Lause, notaires à Ruffec, avec ses frères Jean et Gaspard, les successions de leurs père et mère et celle de Josias et autre Josias Pandin, leurs frère et oncle. Josué fut marié deux fois, 1 ° avec damoiselle Gabrielle d'OZY DES GRANGES ; 2° avec damoiselle Anne des Francs, fille et héritière bénéficiaire de feu Abraham des Francs (d'argent, à 2 fasces de sable), écuyer, seigneur de Reperon, et de Crispe Chabot. Josué Pandin et Anne des Francs, par acte du 21 décembre 1670, passé devant Bertromme et Tixier , notaires royaux à Saint-Maixent, certifièrent le partage fait entre eux et Daniel des Francs, écuyer, sieur des Moulins, et Jean de Guespron, écuyer, seigneur de Beauregard, mari de Renée des Francs. Josué Pandin mourut avant le 7 novembre 1672.
Ses enfants furent ;
Du premier lit :
1° Gaspard, dont on va parler ;
2 ° Pierre Pandin, écuyer, seigneur du Peux, qui a laissé de son mariage avec Marie le Cocq :
A. Pierre Pandin, écuyer, seigneur du Peux et de Châteauneuf. Il fit hommage pour cette dernière terre, mouvante de la baronnie de Melle, en 1688 et 1716 (Noms féodaux par D. Bettencourt, p . 721.). Il avait épousé Angélique Pandin de Lussaudière, sa cousine germaine ;
B. François Pandin, écuyer, seigneur de Rouillé ;
C. Marie-Jeanne Pandin. Elle, ses frères et leur mère furent maintenus dans leur noblesse par ordonnance de M.de Richebourg, intendant de Poitiers, du 16 février 1715 ;
Du second lit :
3º Josué Pandin, écuyer, marié avec Anne-Aimée Tagot.
VII. Gaspard Pandin, écuyer, seigneur du Chail et de Lussaudière, paroisse de Goux, épousa, par contrat passé à la Rochelle devant Billon, notaire, le 15 août 1674, Anne BRUNET, fille de feu Nicolas Brunet (d'azur, à une colombe d'argent tenant en son bec un rameau d'olivier de sinople et accomagnée de 3 étoiles), écuyer, seigneur de Lussaudière en partie, et d'Anne Broussard, remariée à Jacques Bernard, écuyer, seigneur de Javrezac capitaine au régiment de la Marine. Gaspard Pandin fut maintenu dans sa noblesse par ordonnance de M. Maupeou d'Ableiges, intendant de la généralité de Poitiers, du 30 juillet 1698. Son neveu, Pierre Pandin de Châteauneuf, rendit hommage en son nom pour le fief seigneurial du Chesne, mouvant de Chizay, en 1706 et 1716 (Noms féodaux , p . 720.). Gaspard a eu de son mariage :
1º Josué, IIe du nom, dont l'article suit ;
2 ° Anne-Madelaine Pandin ;
3 ° Marie Pandin, mariée avec messire Jacques-Alexis de Bosquevert, écuyer, seigneur de Vaudelaigue;.
4 ° Angélique Pandin, épouse de messire Pierre Pandin, écuyer, seigneur de Châteauneuf.
VIII . Josué PANDIN, II e du nom, écuyer, seigneur de Lussaudière, enseigne au régiment de Craon-Prince, au service des États Généraux, épousa, par contrat passé à Maëstricht en 1722, devant F.-B. de Malinne, notaire public, Marie de LA VIERRE , fille d'Abraham de la Vierre, natif du Perron, au pays de Gex, capitaine au service du roi de Prusse, et de dame Judith Bassenge. Josué II n'est rentré en France qu'après un exil de 21 ans. Le 18 octobre 1727, suivant acte passé à Lussaudière devant Banlier et Breffard, notaires à Saint-Maixent, il fit avec Anne-Madelaine Pandin, Jacques-Alexis de Bosquevert (tuteur d'Amable-Louis, Joseph et Marie-Jeanne de Bosquevert, ses enfants mineurs, et de feu dame Marie Pandin, son épouse) ses soeur et beau-frère, le partage des successions de Gaspard Pandin et de dame Anne Brunet, leurs père et mère. Josué II mourut à Lussaudière le 11 septembre 1731. Marie de la Vierre lui survécut longtemps et mourut après l'année 1769 .
Elle en avait eu deux fils et cinq filles :
1° Gaspard Pandin, écuyer, seigneur de Lussaudière par partage avec ses frère et soeurs, le 2 avril 1760, mort sans postérité ;
2° Josué , IIIe du nom, qui suit ;
3° Angélique Pandin ;
4° Marie Pandin de la Cibaudière;
5° Henriette -Madelaine Pandin ;
6 ° Elisabeth Pandin de la Touche ;
7 ° Angélique-Marguerite Pandin.
IX . Josué PANDIN, IIIe du nom, chevalier, seigneur de Lussaudière et autres places, épousa, par contrat du 4 avril 1769, passé au Breuil-Broussard, devant Balland et Prat, notaires royaux en Angoumois, Julie Elisabeth BROUSSARD, fille de feu messire Théodore Broussard, sieur de Villairet et en partie du Breuil-Broussard, et de dame Marie-Madelaine de la Porte .
Josué III est décédé à Lussaudière au mois de décembre 1798. Sa veuve est décédée au même lieu le 27 avril 1825. De ce mariage sont issus :
1° Gaspard-Jacques dont l'article suit ;
2º Josué-Louis, mentionné après la postérité de son frère aîné ;
3° Madelaine-Elisabeth Pandin , née le 28 juillet 1770, morte au mois d'avril 1771 ;
4 ° Aimée-Julie- Françoise Pandin, née le 6 août 1781 , morte le lendemain.
X. Gaspard-Jacques PANDIN DE LUSSAUDIÈRE, chevalier , né le 20 janvier 1772 , emigra au commencement de la révolution, et épousa à Amsterdam, au mois de janvier 1796, Anna-Christina Haagen, décédée à Lussaudière le 6 novembre 1831. De ce mariage il a deux enfants :
1° Carolina-Christina-Elisabeth Pandin de Lussaudière, née au mois d'avril 1797, mariée en février 1820 , avec M. de Laubier, avocat à la cour royale de Paris ;
2° Charlotte - Louise -Germaine Pandin de Lussaudière , née à Lussaudière le 24 juillet 1801 , mariée 1° avec M.Guille des Buttes, chevalier de la Légion-d'Honneur et ancien officier, décédé à la Mothe-Sainte-Heraye le 45 novembre 1831 ; 2° le 8 septembre 1834, avec M. Poinsignon, alors chef de bataillon, aujourd'hui colonel du 14e régiment deligne, ancien capitaine des grenadiers de la garde royale , officier de la Légion d'Honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne de seconde classe ,
X. Josué-Louis, chevalier PANDIN DE LUSSAUDIÈRE, né le 17 mai 1777 , a fait, avec son frère ainé Gaspard-Jacques, les preuves requises pour leur admission comme officiers au service militaire devant M. Chérin fils, généalogiste des ordres du roi, le 19 mai 1788 (Ces preuves et celles faites en 1785 par la branche de Biarge, existent à la Bibliothèque royale, ancien fonds du cabinet du Saint-Esprit). Josué-Louis a épousé en Saintonge, en février 1802, Emilie Basset, décédée dans sa terre de Chavroux près Pons, en 1832. De leur mariage sont issus un fils et trois filles :
1° Théodore-Charles Pandin de Lussaudière , né en 1807, non marié ;
2° Pauline Pandin de Lussaudière, mariée en février 1829, avec M. Maillard, ministre président de l'église consistoriale de Bordeaux. Elle est décédée au mois de janvier 1830 ;
3° Nelly Pandin de Lussaudière, non mariée ;
4 ° Ermance Pandin de Lussaudière, mariée, en octobre 1834, avec M. le chevalier de Court .
La famille de Pandin tient par ses alliances à celles de Boscal de Réal, de Saint-Legier, de Lescours, de Baccalan, le Tonnellier de Breteuil, d'Agrain, de Sesmaisons, de Lambilly, de la Tour du Pin-Chambly, Godard de Belbeuf, de Pazzis, des Monstiers de Mérinville, de Harcourt, Choppin d'Arnouville, d'Aitz de Meymy, d'Orfeuille de Saint -Georges, etc.
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Date de dernière mise à jour : 30/12/2020
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