Réalisations architecturales de la famille DUPIRE
Auguste DUPIRE-DESCHAMPS
Achille et Auguste ont été les architectes de nombreux hôtels particuliers boulevard du Général de Gaulle, entre la rue Colbert et la rue Charles-Quint, à Roubaix :
« L'ensemble de ce rang entre la rue Colbert et la rue Charles-Quint se compose de 17 façades, réparties entre les n° 52 et 88 (à l'exception des n° 80 et 82, trop défigurés). Cette succession d'immeubles témoigne de l'homogénéité de ce type d'habitat urbain, destiné aux grandes familles bourgeoises et industrielles situé sur l'une des artères les plus résidentielles de la ville, l'ancien boulevard de Paris. Ce dernier, qui faisait l'union entre les quartiers péri-urbains et le centre-ville était construit sur l'ancien tracé du canal de Roubaix. Ces hôtels, construits pour la plupart par les architectes Dupire-Rozan et Dupire-Deschamps, sont d'une grande richesse architecturale et décorative, déclinant sur clefs, écoinçons, cartouches, frontons et lucarnes les termes d'un vocabulaire de la Renaissance ou du classicisme revisités. L'unité décorative et typologique de ces façades expose volontairement faste et ostentation. Ils sont l'illustration du style éclectique si particulier aux villes du Nord à la fin du 19e siècle. »
Le N°56 :
Le N°58 :
Le N°62 :
Le N°64 par Edouard DUPIRE-ROZAN :
Le N°66 :
Le N° 70 :
Le N° 72 :
Le N° 76 :
Le N° 78 :
Le N° 84 :
Le N° 86 :
Wikimonde : « En lisière de la ville, situé sur un boulevard (à l'origine une promenade) créé en 1866, cet hôtel fait partie d'un ensemble de demeures bourgeoises toutes construites vers la fin du XIXème siècle. A l'image de ses voisins ainsi que d'un grand nombre de demeures bourgeoises de la région (souvent éclectiques par ailleurs)1, cet hôtel allie la pierre et la brique dans une façade de style néo-Renaissance flamande. En effet, le répertoire décoratif de cette façade est directement tiré d'édifices bâtis durant la Renaissance flamande (XVIème siècle) et se caractérisant par l'usage notamment de pignons à gradins ou à volutes, de fenêtres à meneaux ainsi que de la conjugaison de la pierre et de la brique pour produire des effets ornementaux. Cette façade asymétrique présente des travées irrégulières ainsi qu'un décrochement de façade couronné par un pignon à gradins se présentant davantage comme une variation du pignon droit, l'autre partie de la façade se terminant quant à elle par une plus modeste lucarne. L'emploi généreux de la pierre (pierre calcaire bleue en moellons pour le soubassement, calcaire blond pour le reste de l'édifice) a permis la profusion du décor sculpté (fenêtres à meneaux en arc déprimé se terminant par des volutes, petit pignon à volutes couronnant l'entrée, colonnette surmontée d'un cul-de-lampe soutenant une balustrade ajourée du premier étage, balustrade que l'on retrouve à chaque fenêtre de cet étage, etc.). De plus, l'usage, commun à toute la région, de la brique met en valeur l'abondant décor cité précédemment.
Ce bâtiment fait l’objet d’un inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 août 1998. »
Ces hôtels de maître sont inscrits aux Monuments Historiques.
En 1888 il réalise l’église Saint-Jean-Baptiste de Roubaix.
Ouest-France : « l'église Saint-Jean-Baptiste dans le quartier Moulin-Potennerie. L'édifice recèle de nombreux symbolismes. L'orientation de l'église par rapport au soleil, les éléments de façade, les fonts baptismaux... beaucoup d'éléments rappellent le temple de Salomon selon la volonté de l'architecte. »
En 1895 il réalise le vélodrome roubaisien
Son frère et collaborateur décède en 1901.
En 1909-1910 il réalise la salle Henri Watremez à Roubaix
Ouest-France : "La salle Watremez : pour cette salle des fêtes multifonctioons, le professionnel a adopté une architecture métallique comme pour les halles de marché et de gare. Les visiteurs ont pu aprécier le travail des colonnes sur lesquelles s'enroulent des frises à feuillages et volutes ornant les chapiteaux."
En 1911 il réalise le Grnad Palais des industries.
roubaix1911.bn-r.fr : « D’une surface de 20 000 m², le palais des Industries textiles mérite bien le surnom de « Grand palais » que la foule lui donne. Réalisé par l’architecte Auguste Dupire-Deschamps, sa large façade ainsi que sa porte monumentale au-dessus de laquelle flamboient les armes de Roubaix en font le bâtiment phare de l’avenue des Palais. A l’intérieur, au centre du palais, la galerie et le salon d’honneur offrent aux visiteurs la possibilité de découvrir des œuvres d’art, des porcelaines, des vitrines montrant l’histoire du costume. Un peu plus loin, une exposition dédiée à l’industrie textile ainsi que toute une série de dioramas illustrant le circuit de la laine, des matières premières jusqu’aux vêtements confectionnés, témoignent de la puissance de l’industrie textile du Nord. L’aile gauche du palais se veut la reconstitution d’un salon parisien où bijoux, étoffes et collection de couturiers sont présentés au public. »
bibliothèque numérique de Roubaix : « A la fin du XIXe siècle, l’essor industriel dans le nord de la France fait naître un besoin culturel et événementiel. La région est alors en manque d’infrastructures capables d’accueillir rencontres sportives d’envergure nationale et spectateurs. Hormis au théâtre de l’hippodrome, la ville de Roubaix est incapable de gérer l’organisation de courses ou de rassemblements sportifs.
Théodore Vienne (1861- 1924) et Maurice Perez, grands industriels du textile à Roubaix, achètent ensemble un terrain de 46 000 mètres carrés, à l’angle actuel de l’avenue de Flandre et de la rue d’Hem. Ce terrain se situe toujours aujourd’hui à la limite des communes de Croix et Roubaix. Amateurs aguerris de cyclisme, ils décident d’y construire un vélodrome. L’architecte roubaisien Auguste Dupire-Deschamps est chargé de la mission. De fait situé sur le territoire de la ville de Croix, le vélodrome conserve tout de même son nom originel de « vélodrome roubaisien ». »
Ajouter un commentaire