Articles consacrés à la famille DUPIRE

Auguste DUPIRE-DESCHAMPS

 

 

 

Divers articles sur l’architecte Auguste Dupire

Ouest-France : « l'Office de tourisme a emmené un groupe sur les traces d'Auguste Dupire-Deschamps à qui Roubaix doit de nombreuses réalisations au XIXe siècle.
Premier arrêt à l'église Saint-Jean-Baptiste dans le quartier Moulin-Potennerie. L'édifice recèle de nombreux symbolismes que le diacre Christian Danneels a dévoilés aux visiteurs très attentifs. L'orientation de l'église par rapport au soleil, les éléments de façade, les fonts baptismaux... beaucoup d'éléments rappellent le temple de Salomon selon la volonté de l'architecte.

Deuxième halte au temple protestant de la rue des Arts. Même si Auguste Dupire-Deschamps n'était pas ici l'architecte en chef, c'est tout de même lui qui a en pratique réalisé le monument, une œuvre de jeunesse en quelque sorte. Récemment rénové, avec une nef unique entourée de boiseries, le temple respire la sérénité. La communauté protestante se mobilise cette année pour fêter les 500 ans de la naissance de Calvin. Sur le trajet, Stéphane Desbrest, guide conférencière de l'Office de tourisme, a évoqué les maisons particulières conçues par Auguste Dupire-Deschamps, dans lesquelles il manifesta un souci du détail. L'Hippodrome théâtre et le Cirque situés près du rond point de l'Europe, dus au même architecte, qui depuis ont été détruits.
Dernier arrêt à la salle Henri Watremez. Pour cette salle des fêtes multifonctions, le professionnel a adopté une architecture métallique comme pour les halles de marché et de gare. Les visiteurs ont pu apprécier le travail des colonnes sur lesquelles s'enroulent des frises à feuillages et les volutes ornant des chapiteaux. »

L'ensemble de ce rang entre la rue Colbert et la rue Charles-Quint se compose de 17 façades, réparties entre les n° 52 et 88 (à l'exception des n° 80 et 82, trop défigurés). Cette succession d'immeubles témoigne de l'homogénéité de ce type d'habitat urbain, destiné aux grandes familles bourgeoises et industrielles situé sur l'une des artères les plus résidentielles de la ville, l'ancien boulevard de Paris. Ce dernier, qui faisait l'union entre les quartiers péri-urbains et le centre-ville était construit sur l'ancien tracé du canal de Roubaix. Ces hôtels, construits pour la plupart par les architectes Dupire-Rozan et Dupire-Deschamps, sont d'une grande richesse architecturale et décorative, déclinant sur clefs, écoinçons, cartouches, frontons et lucarnes les termes d'un vocabulaire de la Renaissance ou du classicisme revisités. L'unité décorative et typologique de ces façades expose volontairement faste et ostentation. Ils sont l'illustration du style éclectique si particulier aux villes du Nord à la fin du 19e siècle.

Nous trouvons sur le site de la bibliothèque numérique de Roubaix : « A la fin du XIXe siècle, l’essor industriel dans le nord de la France fait naître un besoin culturel et événementiel. La région est alors en manque d’infrastructures capables d’accueillir rencontres sportives d’envergure nationale et spectateurs. Hormis au théâtre de l’hippodrome, la ville de Roubaix est incapable de gérer l’organisation de courses ou de rassemblements sportifs.

Théodore Vienne (1861- 1924) et Maurice Perez, grands industriels du textile à Roubaix, achètent ensemble un terrain de 46 000 mètres carrés, à l’angle actuel de l’avenue de Flandre et de la rue d’Hem. Ce terrain se situe toujours aujourd’hui à la limite des communes de Croix et Roubaix. Amateurs aguerris de cyclisme, ils décident d’y construire un vélodrome. L’architecte roubaisien Auguste Dupire-Deschamps est chargé de la mission. De fait situé sur le territoire de la ville de Croix, le vélodrome conserve tout de même son nom originel de « vélodrome roubaisien ». »

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