Edouard VERNIER
La guerre de 1914
Edouard, Antoine, Marie, Joseph VERNIER.
Il est né le 21 Avril 1896 à Roubaix, il a donc juste 18 ans au début de la guerre.
Edouard n’est donc pas mobilisé. Il habite chez ses parents, 19 rue du Pays à Roubaix.
(Teddy) "Edouard fils (papa pour moi) va conduire à Saint-Omer l'automobile de son père réquisitionnée par l'armée française." Edouard décide de s'engager. N'ayant que 18 ans il a besoin de l'aval de son père, mais ce dernier n'est pas joignable puisque dans Roubaix occupée. Le 29 décembre 1914 il s'engage à Saint-Omer, son oncle, François Auguste Duthoit, témoigne du fait que son père aurait approuvé. Il est accompagné de Jules et Joseph Lion qui sont là pour témoigner de son identité.
Il se rend maintenant au bureau de recrutement de Boulogne, en janvier 1915. Voilà Edouard engagé volontaire, incorporé au 27ème d’artillerie à Thiviers (Dordogne) où il fait ses classes. Il y exécute des manœuvres à cheval (« à l’époque les canons étaient encore tirés par des chevaux » (Teddy)) .
Il participe avec son régiment à la bataille de Verdun. « Parfois les canons sont placés en première ligne, tirent jusqu’à ce qu’ils soient au rouge et évacuent en laissant immédiatement la place à une autre Batterie » (Teddy). « des canons de 75 » (Teddy). Il y est en ligne durant 34 jours :
« J’ai en effet pris part à la grande défense dans le Ier corps d’armée, 27ème régiment d’artillerie, Ière batterie, en qualité de téléphoniste, depuis je crois le 25 février 1916, et suis resté en ligne durant 34 jours, donc jusque fin mars 1916 ».
Trois mois après il participe à la bataille de la Somme avec ce même 27ème régiment, cette même 1ère batterie, en juillet 1916. « Les opérations déclenchées par les français et les britanniques débutent le 1er juillet par un très violent pilonnage d’artillerie qui dure 4 jours » (Teddy).
Il passe maréchal des logis et est cité à l’ordre de la I° armée le 10 janvier 1917.
Après près de 2 ans au 27ème RA, il est affecté au 215ème Régiment d’Artillerie.
Il participe alors à la bataille de l’Yser.


« Le 9 août 1917 à Bikschotte (8km au Nord d’Ypres) il est blessé grièvement à la tête et dans le dos, devant l’abris où il allait entrer après ses hommes » (Teddy). Un obus éclate à l’entrée de l’abris où il se trouve. Les éclats le blessent à la nuque et au côté gauche. Il subit une forte commotion, 4 jours de comas :
« D’abord évacué à l’hôpital de Zuydcoote, je fus, le 20 Août 1917, admis à l’hôpital de Bourbourg ». Il en sortira le 24.
Il est cité à l’ordre de la Division le 31 août 1917. « Jeune sous officier (Maréchal des Logis) nouvellement arrivé à la Batterie, il conquiert immédiatement la confiance de ses hommes par son mépris du danger, maintient le calme parmi eux pendant un bombardement très violent auquel sa batterie était soumise. Il est grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus et à la région dorsale. »
Un peu plus d’un mois après sa blessure il repart rejoindre sa Batterie. En juin 1918 ils sont à la bataille de la Marne, et y sont au front.

(Teddy) : « Il retourne au front et participe en juillet 1918 à la seconde bataille de la Marne (qui fut extrèmement violente et au cours de laquelle des gaz ont été utilisés). Le 4 novembre il reçoit une balle de mitrailleuse dans la cuisse droite qui lui vaudra 4cm de raccourcissement de la jambe droite »
Le 4 novembre 1918 il est gravement blessé en haut de la cuisse. Un éclat d’obus pour l'armée… (ou une balle ?)
Edouard est cité à l’ordre de la I° armée n°224 du 1er janvier 1919 pour ses actions du 4 novembre 1918 durant la bataille de la Marne.
« Chef de Pièces faisant en toute circonstance l’admiration de ses chefs et de ses camarades par sa magnifique attitude sous le feu, Edouard est gravement blessé à au tiers supérieur de la cuisse droite en assurant le tir de sa pièce sous un bombardement extrêmement violent. »
(Teddy) : « signé par le général commandant la 2ème armée, délivré par le Maréchal Pétain ».
On est donc le 4 novembre 1918, et cette blessure sonne la fin de la guerre pour Edouard, très peu avant la fin de la guerre pour tous. (On peut dire qu’on l’a échappée belle. Edouard n’avait pas encore ses enfants, et on peut sans emphase dire qu’il a moult fois frôlé la mort. Du côté de mon père, Jean qui habitait lui aussi Roubaix, avait quasiment le même âge et s’est engagé volontairement la même année a trouvé la mort en juillet. Son grand frère Maxime également).
La guerre est finie.

(Teddy) : « Cette photo doit dater du début 1919. Papa est encore en convalescence il utilise encore sa canne. Il arbore la croix de guerre. Il ne sera démobilisé que le 9 mai 1919 ».
Edouard aura participé aux quatre grandes batailles de la Grande Guerre : La Marne, l'Yser, Verdun, la Somme.
S’ensuit un flot de démarches pour obtenir la reconnaissance à leur juste titre de ses blessures de guerre, et les indemnisations qui vont avec, ainsi que les médailles et diplômes auxquels il peut prétendre en tant qu’ancien combattant.
En 1922 Edouard va se marier avec Marie Louise Dupont. Ils établissent un contrat de mariage le 18 Novembre.
Il est alors directeur d’usine, et habite au 19 rue du Pays à Roubaix
En 1924 Edouard habite rue Inkermann à Roubaix.
Le 3 juin 1930 c’est pour lui la libération définitive et anticipée.
Ensuite, en 1934 il habite au 103 Boulevard d’Armentières à Roubaix
En 1942 il habite au 14 boulevard de Cambrai, à Roubaix
En 1946 il habite au 19 rue du Pays à Roubaix
Ses blessures de guerre : une fracture à la jambe gauche qui a entraîné un raccourcissement de 4 cm de cette jambe. Pour cette blessure il lui est reconnu un taux d’invalidité de 20%. Pour la blessure à la tête, rien. Un taux d’invalidité estimé inférieur à 10% n’est pas pris en compte par l’armée. Et pourtant. Pourtant Edouard se plaint de céphalées, d’étourdissements, de perte de l’équilibre et de troubles aux membres supérieur et inférieur droits. De fourmillements. Il aurait eu en 1939 une quadriplégie ayant duré environ 2 mois.
En 1943 son taux d’invalidité est réévalué à 50% (30% pour la jambe, 20% pour la tête).
Ses médailles :
Médaille Commémorative de la Grande Guerre
Médaille interalliée dite de la Victoire
Médaille militaire
Il est nommé Chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur, en 1963
(Teddy) : « voici les médailles qu’il a reçues :
- La médaille militaire
- La médaille des Engagés Volontaires
- La Croix de Guerre avec étoile pour citation à l’ordre du régiment et
- La palme pour citation à l’ordre de l’armée
- puis les médailles pour participation à la bataille de Verdun
- à la bataille de la Marne
- Médaille interalliés
- Médaille commémorative
- La Légion d’Honneur »

Marie, sa petite fille : « Je me rappelle de Grand-Père portant ses médailles ».
En 1963 il semble habiter en Indre et Loire.
La guerre et les démarches ultérieures, point par point :
Documents concernant Edouard relatifs à la 1ère guerre mondiale
Au 1er août 1914, début de la Grande Guerre, ayant à peine 18 ans, il n’est pas mobilisé.
Edouard doit amener l'automobile de son père à Saint-Omer, elle est réquisitionnée par l'armée française.
Là il s'engage, le 29 décembre 1914.
Le 3 janvier 1915 il se rend au Bureau de Recrutement de Boulogne-sur-Mer. Il est incorporé au 27ème d’artillerie à Thiviers à compter de ce jour.
Ses affectations successives (dans une unité combattant au front) :
- Au 27ème Régiment d’Artillerie 1ère et 6ème Batterie. Au front.
du 19 août 1915 au 12 juillet 1917
- Au 215ème Régiment d’Artillerie 26ème Batterie. Au front.
du 12 juillet 1917 au 10 août 1917
- Au 215ème Régiment d’Artillerie 26ème Batterie. Au front.
du 24 septembre 1917 au 4 novembre 1918
Il prendra part aux grandes batailles de la Grande Guerre : la bataille de Verdun, la bataille de la Somme, celle de l’Yser et enfin celle de la Marne.
Il sera blessé, au cuir chevelu, à la tête, dans la région dorsale, à la cuisse. Il en gardera quelque invalidité, quantifiée à 20% par les médecins, puis revue de nombreuses années plus tard à 50%.
Revenons sur cette période de la guerre :
Le 3 janvier 1915, donc, âgé de 18 ans, il s’engage Saint-Omer puis va à Boulogne-sur-Mer, est incorporé au 27ème Régiment d’Artillerie à Thiviers.

Le 28 janvier 1915, à Thiviers, il se fait une blessure superficielle au cuir chevelu. Etant à la manœuvre à cheval, il fait une chute sur la tête au début d’un temps de trot.
Affecté le 19 août 1915 au 27ème Régiment d’artillerie 1ère et 6ème batterie, il participe à la bataille de Verdun (27ème Reg Art 1ère Bie), du 25 février à fin mars 1916.
Il est à Verdun, en ligne durant 34 jours : « J’ai en effet pris part à la grande défense dans le Ier corps d’armée, 27ème régiment d’artillerie, Ière batterie, en qualité de téléphoniste, depuis je crois le 25 février 1916, et suis resté en ligne durant 34 jours, donc jusque fin mars 1916 ».
Il participe à la bataille de la Somme avec ce même 27ème régiment, cette même 1ère batterie, en juillet 1916.
Le 20 octobre 1916 il est maréchal des logis.
Il est cité à l’ordre de la I° armée n°234 du 10 janvier 1917
Après près de 2 ans de cette affectation, il est affecté au 215ème Régiment d’Artillerie, 26ème Batterie (N 14 – Ier corps d'armée - 215ème d'artillerie - 26ème Batterie).
En août 1917 il participe à la bataille de l’Yser. Le 10 août, à 4 heures, il est blessé à la nuque et au côté gauche par des éclats d’obus, et a en outre subi une forte commotion, l’obus ayant éclaté à l’entrée de l’abri où il se trouvait. Plaie profonde du cuir chevelu (région occipitale gauche), double séton de la région dorsale gauche et plaie superficielle de la joue droite par éclat d’obus. A Bixchoote. Les témoins sont : le sous-lieutenant Camille Schwan, le Maréchal des Logis François Ramadier, le sous-lieutenant Georges Pallier, tous trois de la 26ème Bie du 215ème Regt d’Art., le médecin (illisible). « D’abord évacué à l’hôpital de Zuydcoote, je fus, le 20 Août 1917, admis à l’hôpital de Bourbourg ».
Il en sortira le 24.
Il est cité à l’ordre de la Division, N°34 de la 162° R le 31 août 1917. Jeune sous officier (Maréchal des Logis) nouvellement arrivé à la Batterie, il conquiert immédiatement la confiance de ses hommes par son mépris du danger, maintient le calme parmi eux pendant un bombardement très violent auquel sa batterie était soumise. Il est grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus et à la région dorsale.

Un peu plus d’un mois après sa blessure il repart rejoindre sa Batterie. En juin 1918 ils sont à la bataille de la Marne, et y sont au front.
Le 4 novembre 1918, chef de Pièces faisant en toute circonstance l’admiration de ses chefs et de ses camarades par sa magnifique attitude sous le feu, Edouard est gravement blessé à au tiers supérieur de la cuisse droite (une fracture due à un éclat d’obus, entrainant un raccourcissement de 4 cm), en assurant le tir de sa pièce sous un bombardement extrêmement violent. On est donc le 4 novembre 1918, et cette blessure sonne la fin de la guerre pour Edouard.
La guerre est finie. Son grade à la libération du service actif : Maréchal des Logis. En mai ses accidents ont pour conséquence son maintien dans le service auxiliaire.
Il est cité à l’ordre de la I° armée n°224 du 1er janvier 1919 pour ses actions du 4 novembre 1918 durant la bataille de la Marne.

Le 3 juin 1930 c’est la libération définitive et anticipée.
Ses états de service (en 1935) :
Sergent au 15° Régiment du Génie (Maréchal des Logis)
Service auxiliaire
Libération définitive et anticipée le 3 juin 1930
Classe de recrutement 1916
Classe de mobilisation 1910
N° de registre matricule de recrutement 14-87
Classe 1916
Son livret militaire :

4 campagnes, a été blessé et cité. Citations à la Division le 31 août 1917
Citation à l’armée le 1er janvier 1919
Son courrier lui est adressé :
En avril 1924 au 57 rue Inkermann à Roubaix.
En août 1934 au 103 Bd d’Armentières
En novembre 1934 au 103 Bd d’Armentières
En septembre 1942 au 14 Bd de Cambrai à Roubaix
En septembre 1944 au 14 Bd de Cambrai
En aout 1946 au 19 rue du Pays
En mai 1955 au 19 rue du Pays
En décembre 1961 il va voir le médecin à Tours
En janvier 1963 au 19 rue du Pays
En mars 1963 à Le Ruisseau ... à Joué les Tours, en Indre et Loire
Ses démarches après guerre :
Le 23 février 1923 un professeur de clinique chirurgicale, le docteur Gaudier, lui fait un courrier établissant à 25% son invalidité à cause de sa jambe.
Le 9 mars 1923, la Commission de Réforme de Lille propose à Edouard une pension d’invalidité de 20%. Il a en outre droit à la gratuité des soins.
Le 24 Avril 1924 il lui est accordé une pension définitive montant à 492 francs. La demande de pension pour cicatrice occipitale et cicatrice du tronc a été rejetée.
Le 23 avril 1931 la médaille militaire lui est conférée au titre des réserves, avec traitement. Il habite alors 103 Boulevard d’Armentières à Roubaix.

Le 17 juin 1931 L’insigne a été reçu. Edouard est dit demeurant 19 rue du Pays.
Le 26 novembre 1931 Edouard est inscrit au registre matricule des médaillés militaires pour un traitement annuel de 200 francs, avec jouissance du 23 avril 1931.
Le 3 juillet 1933, Edouard reçoit un courrier de renouvellement de sa carte du combattant dans lequel sont rappelés ses états de service et ses blessures.
Le 19 juin 1934, Edouard écrit au maire de Verdun pour demander l’attribution de la médaille de Verdun.
Edouard est alors père de 7 enfants.
Le 8 août 1934 sa carte du combattant est renouvelée.

Le 17 novembre 1934, il reçoit cette carte du combattant, valable 5 ans.
Le 27 décembre 1934 on lui reconnait la qualité de combattant volontaire. Il est dit demeurant 103 Boulevard d’Armentières.

Le 7 novembre 1935 il envoie un courrier au commandant du 15ème régiment du génie de Toul pour demander de lui envoyer ses états signalétiques et service car il les a remis pour l’établissement de son titre de pension et ils ne lui ont pas été retournés.
Le 12 novembre 1935 il lui est répondu de s’adresser au bureau de recrutement de Lille sous l’administration duquel il est passé depuis le 17 novembre 1927
Edouard est alors père de 8 enfants.
Le 14 novembre 1935, « Vernier Edouard, Maréchal des Logis, 19 rue du Pays à Roubaix est autorisé à porter la médaille de la Victoire ». Il n’est pas délivré de diplôme et il appartient aux ayants droit de se procurer l’insigne à leurs frais dans le commerce.
Le 16 novembre 1935, Il demande au commandant du recrutement de Lille s’il a le droit de porter la médaille commémorative de la Grande Guerre ainsi que la médaille interalliée dite de la Victoire. La réponse est par l’affirmative. Le commandant lui demande de faire légaliser sa signature par le maire de sa résidence.
Le 28 Mars 1936 il envoie un télégramme au Journal des Mutilés et Combattants à Paris pour les prier de lui adresser le diplôme de la médaille de la Victoire et celui de la médaille commémorative et les prie de faire figurer sur ces diplômes la Médaille Militaire et la Croix de Guerre. Il y joint le règlement : 16 francs. On peut trouver un bulletin de demande de ces diplômes, sans doute publié par le « journal des mutilés et combattants.
Le 6 juillet 1936 « le droit au port de la Croix du Combattant Volontaire a été reconnu à M. Vernier Edouard Antoine, Maréchal des Logis, classe 1916, , libéré par anticipation. »
Le 27 janvier 1939 la commission de réforme de Lille a constaté : 1° une fracture du fémur droit, 2° une cicatrice occipitale gauche, 3° des céphalées et troubles aux membres supérieur et inférieur droits, 4°une cicatrice dorso lombaire. Cependant seul le premier point y est considéré comme invalidant.
Il aurait eu en 1939 une quadriplégie ayant duré environ 2 mois. Celle-ci a été attribuée à la blessure à la tête. Elle n’a laissé aucune trace.
L’expert de la commission de réforme du 16 mars 1940 a évalué les invalidité dues à la lésion occipitale ainsi que celles dues à la lésion au côté bà moins de 10%, soit en dessous du seuil indemnisable.
Le 2 juillet 1941 Edouard adressait au greffier en chef du tribunal départemental des pensions une lettre recommandée dans laquelle il lui exposait qu’il faisait appel contre la décision du Ministre des pensions (du 28 novembre 1940) qui lui accordait une pension de 20% à dater du 9 mars 1923.
Le 22 septembre 1942 Edouard comparait au tribunal départemental des pensions section de Lille pour demander une revalorisation de sa pension.
Le 17 février 1943 Edouard reçoit son rapport d’expertise. Edouard s’y plaint de céphalées violentes survenant 2 fois par mois, de fourmillement des doigts de la main droite, de troubles sensitifs du côté droit. Il aurait des lipothymies fréquentes. Vernier a été atteint d’une plaie au cuir chevelu mais il semble qu’il y ait eu une fracture du crâne à ce niveau, le blessé étant resté environ 4 heures dans le comas. Il subsiste des troubles commotionnels importants. En somme, le rapport d’expertise réévalue le taux d’invalidité dû à la blessure à la tête à 20%, et celuyi dû à la blessure à la jambe à 30%. Ce qui fait passer le taux d’invalidité de 20 à 50%.
Le 31 mars 1944 Il reçoit un courrier lui indiquant que le grade sur lequel sa pension a été réglée est maréchal des logis. Par conséquent sa pension est de 1980 francs.
Le 25 septembre 1944 il lui est accordé une pension temporaire de 1230 francs, avec jouissance du 27 janvier 1939 au 26 janvier 1944.
Le 23 août 1946 lui est accordée une pension définitive de 1230 Francs.
Le 23 août 1946 son taux d’invalidité est réévalué à 50% : Les séquelles de la fractures sont réévaluées à 30%, et sa blessure à la tête est prise en considération ; Il a des étourdissements, des troubles de l’équilibre.
Le 25 mai 1955 sur sa feuille d’ordonnance pour les soins gratuits, il est ajouté à son état de santé « céphalées, étourdissements, troubles de l’équilibre ».
Edouard est abonné au journal « les Volontaires ». La cotisation annuelle est de 20 francs. Il est proposé l’achat du diplôme de combattant volontaire pour 7 francs, la médaille pour 9, un insigne fédéral pour 6.
Le 14 janvier 1963, il reçoit un courrier lui indiquant qu’il est nommé Chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur (avec traitement).

Le 13 Mars 1963 un courrier de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur lui est adressé à Le Ruisseau de … à Joué Les Tours en Indre et Loire. Il y est question des documents adressés à la personnalité choisie par Edouard pour procéder à cette cérémonie.
Le ???? ???? La fédération Nationale des Combattants volontaires lui envoie un courrier lui permettant de faire une demande d’adhésion.

Edouard reçoit un courrier lui indiquant que son nom inscrit sur le Livre d’Or des Soldats de Verdun. Un diplôme y est associé. Il recevra la médaille contre remboursement de 11 Francs (« nous pouvons livrer la Médaille du modèle réduit au prix de 5 fr »).