2021 Décès de Michel de LAUBIER

 

 

 

Michel décède à l'hôpital Pellegrin, à Bordeaux, le 20 Novembre 2021. Son épouse Marie et ses enfants sont présents autour de lui. Ses gendres aussi sont venus lui dire adieu et ont laissé le petit cercle familial. Il le sait, les infirmières le lui ont dit avant qu'on ne soit plus sûr qu'il puisse entendre. Il était apprécié en réanimation, et tout le personnel, des infirmières au médecin, l'ont entouré et se sont occupé de lui avec beaucoup de coeur et de bienveillance.

Bonjour la famille

Marie m'a chargé de vous annoncer la triste nouvelle, Michel nous a quitté hier 

Il était serein et entouré des siens

Gros bisous à tous

Sophie

Merci Sophie. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la mauvaise nouvelle. J’ai envoyé un message de soutien à Marie et aux cousins. Bordeaux est un refuge pour toute la famille depuis toujours. Je me remémore tous les bons moments passés là-bas, à la piscine, aux grandes fêtes que je regardais avec mes yeux d’enfants. Je pense bien entendu aussi à tous ces souvenirs d’enfance à Sainte Marine, aux parties de pêches avec les sandwich à la catalane. Aux tours de bateaux avec mes grands cousins bref au bonheur partagé en famille. La vie continue, elle est dure en ce moment mais elle reste belle. Je vous embrasse tous très fort chère famille et j’espère vous retrouver bientôt pour des moments de joies. 

Jérémie 

Merci Sophie,

Quelle tristesse, que de bons souvenirs passés en sa compagnie à Bordeaux ainsi qu’en Bretagne.

Les parties de pêches nocturnes : un régal en sa compagnie !

Les grandes tablées à Bordeaux ou l’on a toujours été reçus comme des rois.

Je garderais un excellent souvenir de ce parrain si charismatique.

Chaleureuses pensées à tous avec une attention particulière à nos cousins Bordelais et à Marie.

Quentin

Bonsoir à tous,

Merci Sophie pour ton message.

Quelle tristesse d'apprendre cette nouvelle.

Que de bons souvenirs à Bordeaux et à Saint Marine...

Nous pensons fort à Michel et à vous tous.

On vous embrasse bien fort.

Syvain

 

 

Ses Obsèques ont eu lieu le 30 Novembre, avec une très belle cérémonie à l'église du Haillan.

Les témoignages :

Grégoire, son fils :

"On avait fini par le croire immortel...

Mais voilà, le vieux paladin a déposé les armes.

N'y voyez pas là une défaite, il a juste décidé qu'il était temps d'arrêter le combat et il est parti comme il le souhatait : paisiblement et entouré des siens.

Ces 2 dernières années ont été totalement à son image : une force surhumaine mêlée à de grandes vulnérabilités. 

Et quel courage ! Il s'est battu comme un lion quand tout le monde le donnait perdu.

Moi je sus persuadé qu'il se battait pour ma mère, l'amour de sa vie, qu'il ne pouvait se résoudre à quitter. Ma mère qui l'a soutenu à bout de bras toute sa vie, et jusqu'à son dervier souffles, niant son propre épuisement en un acte d'amour total.

Mais il disait qu'il faut ravaler ses tristesses et regarder de l'avant, quoi qu'il advienne.

Alors, pour lui rendre hommage, séchez vous larmes, profitez de la vie et serrez dans vos bras tous ceux qui vous sont chers.

Ensemble, célébrons ce valeureux guerrier, mon père.

 

 

Caroline, sa fille :

Mon papa,

Quand je t’imagine, je te vois avec un large sourire enjoué, tes yeux bleus pleins de passion.

Quand j’ai regardé en arrière, la première chose que j’ai vue c’est quand tu me faisais sauter sur tes genoux en chantant « les belles Dames ». C’était trop bien !

Alors j’ai laissé vagabonder mon esprit et il s’est mis à entonner tout un tas de chansons : « Trois esquimaux », « L’homme de Cro-Magnon », et bien sûr « La bohème ». Faut dire que tu chantais tout le temps ! Et en voiture on chantait tous en canon. Ou on jouait au jeu des animaux.

Et tous tes jeux de mots à la Devos, surtout le matin.

Et puis il y avait nos soirées bridge, où quand on ratait une impasse tu nous disais « Ma sœur Poupette aurait dit « Un bon coup d’œil vaut mieux qu’une savante impasse » ». « 100.000 anglais se sont noyés dans la Tamise pour ne pas avoir battu atout ». En écoutant le requiem de Mozart.

Et bien sûr notre éducation. Toute la motivation et la force que tu nous as insufflées, tu nous as appris à nous dépasser. Ça m’a permis de faire les études que je souhaitais, et d’avoir le métier que je voulais. Ça me permet à l’heure actuelle d’atteindre mes buts, aussi dans mes loisirs. Le fameux « Quand on veut on peut ! ».

J’en profite pour glisser le « On fait les choses bien ou on ne les fait pas » qui va avec.

Et tu nous as appris la curiosité. La curiosité de tout. Le thermomètre casse, profitons-en pour étudier une goutte de mercure.

Et à bricoler, à réparer. On ne force pas, on réfléchit. C’est peut-être plus maman ça.

L’amour de l’histoire, des débats théologiques ou autre.

Et tu as tant compté pour tant de personnes.

Je pense bien entendu en premier lieu à Christophe qui m’a dit : « En ce triste mois de Novembre, c’est mon second père qui s’en va.

Et c’est vrai qu’avec maman vous avez fait de la maison un lieu où chacun est bienvenu. »

Madame Bréhant, la mère de mon amie d’enfance Marie m’a écrit : je me souviens très bien de ton Papa et son accueil toujours chaleureux pour Marie qui garde de tellement bons souvenirs de son enfance auprès de vous.

Et Marie justement qui m’a dit avoir tout de suite pensé « Le lion est mort », et m’a confié : « Je suis tellement triste, j’ai l’impression d’avoir perdu un membre de ma famille ». Et Sarah, mon autre amie d’enfance pour qui il n’était pas question d’être absente aujourd’hui.

Nos amis vous ont toujours trouvés formidables.

Et bien sûr il y a maman, avec laquelle vous ne formez qu’un, ton binôme, avec laquelle tu as construit ta vie, nos vies, qui t’as toujours plus qu’épaulé dans tes choix et tes projets, soutenu de manière incroyable dans les moments les plus difficiles. Et il y en a eu. C’est que tu le mérites, un tel amour. C’est pas rien.

Ces dernières années tu te seras battu comme un lion. Ça force l’admiration.  D’un point de vue égoïste je suis contente que tu nous aies attendu pour t’en aller. Je suis heureuse d’avoir pu bénéficier de ta présence jusqu’au bout du bout. « papa pas pati titivailler sans Caoline ».

Je t’aime papa, et je suis fière d’être ta fille !

 

 

Anita, sa fille : 

Je serai éternellement reconnaissante envers mon père, qui m’a permis d’avoir la vie que j’ai aujourd’hui.

Pour papa rien n’était impossible à celui qui se donne la peine, et il m’a poussé toujours plus loin.

Avec papa rien n’était tabou. On pouvait parler de tout et on pouvait ne pas être d’accord, les idées différentes était respectables.

Avec papa tout était joyeux, l’important était de passer de bons moments, en toute simplicité. Sa maison était toujours ouverte, est souvent pleine d’ailleurs.

Merci pour tout ça Papa, j’espère que là où tu es tu as les réponses à ton insatiable curiosité, et que les anges dansent bien le rock.

 

Ses petits enfants sont venus exprimer un souvenir.

Morgane se souvenant du joour où elle avait reçu come cadeau un microscope. Papy s'est piqué le doigt avec une aiguille pour qu'elle puisse observer une goutte de sang. Il avait fait la même chose pour nous (ses enfants) quand nous étions petits.

 

Jérémie, un de ses neveux :

Cher Michel,

Je suis tellement heureux de t’avoir serré dans mes bras une dernière fois en février dernier. J’étais passé voir Doune et je ne pouvais repartir sans vous embrasser Marie et toi. Votre maison est un refuge pour toute la famille et a été un lieu de fêtes, de partage et de joies pendant toute mon enfance, mon adolescence et plus encore. J’ai dans la tête tant de souvenirs heureux, des grands dîners en famille, des fêtes ou nous vous servions huîtres et langoustines grimés en esclaves. Je me souviens également de Denis jetant Patricia un soir dans la piscine avec sa chaise … J’ai connu aussi ma première cuite en allant subtiliser les restes de bouteilles dans la salle de Boum avec Quentin et Kevin (désolé je balance les cousins). Michel, tu étais un GO avec le verbe haut et un charisme énorme. Tu me prenais parfois à part dans la cuisine pour me parler politique en essayant de me faire pencher à droite. Je me souviens aussi de nos vacances à Sainte Marine avec toute la famille et de tous ces moments magiques. Des parties de pêche au feu de bois en mangeant des sandwiches à la catalane, j’adorais ça. Je ne vous remercierais jamais assez Marie et toi pour tout ce que vous nous avez offerts. Marie, ma chère tante, je pense très fort à toi et bien entendu Tita, Caro et Grég mes très chers cousins. Michel, je te souhaite de reposer en paix en oubliant tes souffrances et en faisant la fête à nouveau la tête dans les nuages. Je t’aime

 

 

Son ami d'enfance, Jean-Philippe

Pas possible, en quelques mots, d’évoquer près de 60 ans d’amitié !

Michel faisait partie de la bande d’amis de mon adolescence, et nous étions encore proches dans ce qu’il faut bien appeler notre 3ème age.

J’ai tant de souvenirs qu’il m’a bien fallu faire un tri :

- nos discussions philosophiques , parfois agrémentées des digestifs de mon père

- ma première initiation à la conduite dans sa première voiture, une 4CV

- nos virées sur la côte belge et ses moules frites

- nos premiers flirts, bien innocents

- nos boums dans les garages et la soirée Lucky Luke dans le grenier de la rue Remy Cogghe

Et puis, bien plus tard, l’accueil de Marie et Michel quand j’ai été nommé à Bordeaux,bien malheureux d’être éloigné de mes bases. Ce sont une tourquennoise et un roubaisien qui m’ont fait découvrir cette belle région ... et c’est chez eux que j’attendais les nouvelles un certain 10 mai 1981 !

Et comment oublier le week-end de ses 70 ans avec ses amis de 20 ans pour lesquels il avait recréé les conditions des surprises parties de notre jeunesse ...

Dans toutes ces occasions, Michel, indissociablement lié à Marie, a été présent, ouvert, à l’écoute et d’une bienveillance que je qualifierais d’éclairée ....

Personnalité solide,  il était un vrai référent auquel on pouvait s’adresser dans les moments difficiles. Amoureux de la vie et des bonnes choses, Il pouvait être d’un sérieux impressionnant, mais aussi d’un humour décapant. Nous avons souvent beaucoup ri ensemble, même lors de ma dernière visite en juin dernier ...

Comme le chantait Jacques Brel : « De chrysanthèmes en chrysanthèmes, nos amitiés sont en partance ...»  D’autres nous diront « C’est la vie ...».

IL est vrai que les rangs s’éclaircissent, et que  c’est douloureusement normal.

Adieu donc, Michel, ou à bientôt, qui sait. Ne t’inquiète pas;  avec Marie et la belle famille que vous avez créée, on gardera bien longtemps le souvenir des belles années, des bons moments que tu nous as fait partager.

 

Et Gaëtan Loridant, un cousinn de Marie

 

 

L'après-midi nous sommes allés lui dire adieu au crématorium.

Anita, sa fille :

Je vois mon père un peu comme un éternel adolescent.

passionné, avant tout passionné par Maman, mais aussi par Norauto, l’histoire, la pêche, le golf. Et avec des hobbys plus éphémère comme le tir à l’arc, la batterie, le piano, la tapisserie…

Pas toujours raisonnable, et parfois maladroit.

Avec ses angoisses, ses démons qui le torturaient.

Mais surtout un épicurien qui profitait de la vie, qui chantonnait et dansait tout le temps, qui aimait les jeux, les fêtes, la bonne chair, les débats enflammés… Et qui faisait  des blagues, surtout le matin.

Comme disaient les copains : « il est cool ton père ».

 

François, le frère de Marie 

Texte francois 1   Texte francois 2

Michel

Respect et chapeau bas, mon aîné de 4 mois.

Toi qui balayait le monde de ton regard bleu acier. Une sacrée personnalité, forte et attachante, qui ne laissait personne indifférent.

Une grade culture qui m'a toujours impressionné. Mais là où tu excellais, c'est dans la pédagogie, que ce soit par exemple pour un jeune en décrocchage scolaire ou pour tes collaborateurs que tu voulais voir évoluer. C'était, je pense, ta plus grande satisfaction.

Ton professionnalisme, ton enthousiasme, ta dynamique et ta passion ont aussi été moteur pour ta carrière professionnelle à Auchan ou pour la success-story de Norauto.

C'est vrai que tu as bénéficié d'unn pilier indéfectible : Marie. Toujours là quand il le fallait, touujours là pour seconder.

Féru d'informatique, incollable en Histoire, mais aussi pêcheur inégalé de beaux bars sur la plage de Sainte-Marine, en Bretagne.

La création de l'univers t'interpellait également mais, mais quel mystère se cachait la seconde d'avant...

Michel, ces deux dernières années nous avons admiré ton courage face à la maladie, les opérations et toutes les complications.

Nous ne t'entendrons plus crier Marie, qui aussitôt accourait auprès de toi mais toujours nous irons chez Michel et Marie.

Michel je te souhaite d'être dans la zénitude.

Salut à toi, cher Beau-Frère.

 

Sylvain, un de ses neveux :

Un petit mot pour Michel mais aussi pour Marie

Il n'y a pas de Marie sans Michel, et encore moins de Michel sans Marie

D'ailleurs je ne suis jamais allé à Bordeaux, Le Haillan ou même Floursies

Mais toujours passer un bon moment avec mes cousins chez Michel et Marie

Michel c'est d'abord tous ces souvenirs d'enfance joyeux

Fort à l'Amour, pêche à la bulle, Famille chantant au coin du feu

Grâce à lui j'ai pu pêcher mon premier Bar

Chapeau de cowboy, bottes en plastique et suze ricard

Il rassemblait tout le monde, de Bordeaux à Saint Marine

Bonne humeur, Fiesta et l'aventure cousins-cousines

Adolescent, il m'a permis de réaliser mon premier graffiti

Overdose de bonbons, homard, tourteaux à l'Ile-Tudy

Adulte, il me décroche un entretien chez Norauto

J'ai pris un autre chemin, aujourd'hui lui aussi, mais il est toujours trop tôt

Au revoir Tonton

 

Il est parti sur la musique d'Eddy Mitchel, "la dernière séance", lui qui aimait tant les westerns

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 16/01/2022

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